Fièvre méditerranéenne familiale 


Version de 2016
diagnosis
treatment
causes
Familial Mediterranean Fever
Fièvre méditerranéenne familiale
evidence-based
consensus opinion
2016
PRINTO PReS
1. FIÈVRE MÉDITERRANÉENNE FAMILIALE
2. DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
3. VIE QUOTIDIENNE


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1. FIÈVRE MÉDITERRANÉENNE FAMILIALE

1.1 Qu'est-ce que c'est?
La Fièvre Méditerranéenne Familiale (FMF) est une maladie génétique. Les patients souffrent de poussées de fièvre récurrentes accompagnées de douleurs abdominales ou thoraciques ainsi que de douleurs et de gonflements articulaires. La maladie touche généralement les personnes originaires du bassin méditerranéen ou du Moyen-Orient, notamment les juifs sépharades, les Turcs, les Arabes du Moyen-Orient et les Arméniens.

1.2 Quelle est la fréquence de cette maladie ?
La fréquence de la maladie pour les populations à haut risque est de 1 à 3 sur 1000. Elle est rare pour les autres groupes ethniques. Cependant, elle est diagnostiquée plus souvent depuis la découverte du gène associé, et ce même au sein des populations où l'on pensait qu'elle était rare, comme les Italiens, les Grecs et les Américains.
Les poussées de FMF débutent avant l'âge de 20 ans dans 90 % des cas environ. La maladie apparaît au cours des dix premières années de vie dans plus de la moitié des cas.

1.3 Quelles sont les causes de cette maladie ?
La FMF est une maladie génétique. Le gène responsable de la maladie est appelé le MEFV et il code une protéine jouant un rôle dans la disparition naturelle de l'inflammation. Si le gène est muté, comme c'est le cas pour la FMF, cette régulation est imparfaite et le patient souffre de poussées de fièvre.

1.4 Est-elle héréditaire ?
C'est une maladie autosomique récessive, ce qui signifie que les deux parents sont généralement asymptomatiques. Dans ce type de transmission, il faut qu'un individu hérite de deux copies mutées du gène MEFV pour souffrir de la FMF (une de sa mère et une de son père) ; ainsi, les deux parents sont porteurs (un porteur a seulement une copie mutée, mais ne souffre pas de la maladie). Si d'autres membres de la famille sont également touchés, il s'agit probablement de frères et sœurs, de cousins, d'oncles ou de parents éloignés. Néanmoins, si un des parents souffre de FMF et que l'autre est porteur, l'enfant a 50 % de risques de souffrir de la maladie, comme il a été observé dans de rares cas. Chez la minorité des patients, une voire les deux copies du gène semblent normales.

1.5 Pourquoi mon enfant souffre-t-il de cette maladie ? Existe-t-il des moyens de prévention ?
L'enfant souffre de la maladie car il est né avec des gènes mutés provoquant la FMF.

1.6 Est-elle contagieuse ?
Non, elle ne l'est pas.

1.7 Quels sont les symptômes principaux ?
Parmi les principaux symptômes, on retrouve une fièvre récurrente associée à des douleurs abdominales, thoraciques ou articulaires. Les douleurs abdominales sont les plus fréquentes et sont observées chez 90 % des patients environ. Les douleurs thoraciques touchent 20 à 40 % des patients, alors que les douleurs articulaires touchent entre 50 et 60 % des patients.
Généralement, les enfants rapportent des poussés spécifiques avec douleurs abdominales récurrentes et de la fièvre. Cependant, certains patients souffrent de symptômes de différents types, une seule à la fois ou combinées.
Ces poussées disparaissent d'elles-mêmes (c'est-à-dire sans traitement) et durent entre un et quatre jours. Les patients se rétablissent complètement en fin de poussée et se sentent bien dans l'intervalle. Certaines de ces poussées peuvent être si douloureuses que le patient doit se rendre aux urgences. Les poussées abdominales graves ressemblent à une crise de péritonite, donc certains patients subissent parfois une opération chirurgicale inutile, comme une appendicectomie.
Néanmoins, certaines poussées sont si bénignes que même le patient les confondra avec de simples douleurs abdominales. C'est une des raisons pour lesquelles il est si difficile de diagnostiquer la FMF. Les douleurs abdominales s'accompagnent généralement de constipation, mais les selles redeviennent molles lorsque les douleurs s'atténuent.
L'enfant peut souffrir d'une fièvre très élevée pendant une certaine poussée, alors que sa température ne sera que légèrement plus élevée pendant une autre. Les douleurs thoraciques sont souvent localisées sur un seul côté et elles peuvent être tellement graves que le patient aura du mal à respirer profondément. Elles disparaissent spontanément après quelques jours.
Souvent, seule une articulation est touchée à la fois (mono-arthrite). Il s'agit habituellement d'une cheville ou d'un genou. L'articulation peut être si gonflée et douloureuse que l'enfant n'arrive plus à marcher. On observe des éruptions cutanées avec rougeurs au niveau de l'articulation touchée chez environ un tiers des patients. Les poussées articulaires peuvent durer un peu plus longtemps que les autres poussées et elles ne disparaissent complètement qu'après 4 jours à 2 semaines. Chez certains enfants, les seuls signes de maladie seront des douleurs et des gonflements articulaires récurrents, qui sont souvent confondus avec une fièvre rhumatismale aiguë et une arthrite idiopathique juvénile, et donc mal diagnostiqués.
Dans 5 à 10 % des cas, les atteintes articulaires deviennent chroniques et peuvent entraîner des lésions articulaires.
Dans certains cas, on observe des éruptions cutanées typiques de la FMF, appelées pseudo-érysipèle, souvent localisées au niveau des membres inférieurs et des articulations. Certains enfants ressentent des douleurs au niveau des jambes.
Dans de rares cas, les poussées se manifestent par une péricardite récurrente (inflammation de la couche extérieure du cœur), une myosite (inflammation musculaire), une méningite (inflammation de la membrane entourant le cerveau et la moelle épinière) et une péri-orchite (inflammation localisée autour des testicules).

1.8 Quelles sont les complications éventuelles ?
Les enfants atteints de FMF souffrent souvent d'autres maladies caractérisées par une inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite), telles que le purpura d'Henoch-Schönlein ou la périartérite noueuse. Si elle n'est pas traitée, la FMF peut dégénérer en amylose. L'amyloïde est une protéine spéciale, qui se dépose dans certains organes, comme les reins, les intestins, la peau et le cœur, provoquant une perte graduelle de fonction, surtout au niveau des reins. Cela n'est pas spécifique à la FMF et représente une complication de toute maladie inflammatoire chronique non traitée. La présence de protéines dans les urines peut aider à poser le diagnostic. La présence d'amyloïde dans les intestins ou les reins confirmera le diagnostic. Les enfants à qui l'on administre une dose adéquate de colchicine ne risquent pas de développer cette complication potentiellement mortelle.

1.9 La maladie est-elle la même chez tous les enfants ?
Les symptômes ne sont pas les mêmes chez tous les enfants. De plus, le type, la durée et la gravité des poussées diffèrent avec le temps, et ce chez le même enfant.

1.10 La maladie se présente-t-elle différemment chez l'enfant et chez l'adulte ?
Dans l'ensemble, la FMF chez l'enfant ressemble à celle chez l'adulte. Toutefois, certains signes de la maladie, tels que l'arthrite (inflammation articulaire) et la myosite, sont plus fréquents pendant l'enfance. La fréquence des poussées diminue généralement au fil du temps. La péri-orchite est plus souvent observée chez les jeunes garçons que chez les hommes adultes. Le risque d'amylose est plus élevé chez les patients non traités en début de maladie.


2. DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT

2.1 Comment diagnostiquer cette maladie ?
Généralement, l'approche classique se déroule comme suit :

Signes cliniques : On envisage une FMF si l'enfant a subi au minimum trois poussées. Il convient de prendre en considération les antécédents sur le plan ethnique ainsi que les cas similaires observés dans la famille ou une insuffisance rénale.
Les parents doivent décrire les poussées précédentes en détails.

Suivi : En cas de suspicion de FMF, l'enfant doit être surveillé de près avant de pouvoir poser un diagnostic définitif. Au cours du suivi, le patient doit consulter son médecin, si possible pendant une poussée, pour un examen physique approfondi et des analyses de sang afin de détecter toute inflammation éventuelle. Généralement, les résultats de ces analyses sont positifs pendant une poussée et reviennent à la normale (ou presque) en fin de poussée. Des critères de classification ont été élaborés afin de faciliter le diagnostic de la FMF. Il n'est pas toujours possible d'examiner un enfant pendant une poussée, et ce pour différentes raisons. Par conséquent, il est demandé aux parents de tenir un journal décrivant ces poussées. Il est également être utile de faire appel à un laboratoire pour réaliser des analyses de sang.

Réponse au traitement à base de colchicine : Lorsque le diagnostic de FMF est très probable au vu des résultats aux examens de laboratoire et sur le plan clinique, on prescrit à l'enfant de la colchicine pendant 6 mois environ, puis les symptômes sont évalués de nouveau. S'il s'agit de la FMF, les crises s'interrompent totalement ou diminuent en fréquence, en gravité et en durée.
Ce n'est qu'après les étapes décrites ci-dessus que l'on pose le diagnostic de FMF et que l'on prescrit à l'enfant de la colchicine à vie.
Étant donné que la FMF touche plusieurs systèmes du corps, différents spécialistes doivent collaborer pour diagnostiquer et traiter la FMF. Il s'agit d'un pédiatre, d'un rhumatologue pédiatrique ou non, d'un néphrologue (spécialiste des reins) et d'un gastro-entérologue.

Analyse génétique : Depuis peu, il est possible de réaliser un test génétique chez les patients afin de confirmer la présence de mutations, dont on pense qu'elles sont à l'origine de la FMF.
Le diagnostic clinique est confirmé si le patient est porteur de deux mutations dont il a hérité de ses deux parents. Cependant, on retrouve les mutations décrites à ce jour chez seulement 70 à 80 % des patients souffrant de FMF environ. Cela signifie que certains patients atteints de la maladie ont une seule copie mutée voire aucune ; par conséquent, le diagnostic de la FMF dépend toujours de l'appréciation des signes cliniques. Tous les centres de soins ne sont pas en mesure d'effectuer ce test génétique.
La fièvre et les douleurs abdominales sont des plaintes habituelles chez l'enfant. Ainsi, il est parfois difficile de diagnostiquer la FMF, et ce même chez les populations à haut risque. Trouver le bon diagnostic peut prendre plusieurs années parfois. Il convient de réduire ce délai compte tenu du risque accru d'amylose chez les patients non traités.
Beaucoup d'autres maladies présentent les mêmes signes avec des épisodes de fièvre récurrents ainsi que des douleurs abdominales et articulaires. Certaines de ces maladies sont aussi génétiques et ont plusieurs signes cliniques en commun ; cependant, chacune de ces maladies a un signe distinctif au niveau des résultats aux examens de laboratoire et des signes cliniques.

2.2 En quoi les examens de laboratoire sont-ils importants ?
Il est important de réaliser des examens de laboratoire pour diagnostiquer la FMF. Pendant une poussée il est important de doser les marqueurs de l’inflammation, tels que la vitesse de sédimentation globulaire (VS), la protéine C réactive (CRP), le nombre total de globules ou le fibrinogène (au minimum entre 24 et 48 heures après le début de la poussée) afin d'évaluer l'étendue de l'inflammation. Ces tests doivent être renouvelés périodiquement une fois que l'enfant est asymptomatique, afin de vérifier si les résultats se sont normalisés ou presque normalisés. Les résultats de ces analyses reviennent à la normale chez un tiers des patients environ. Pour les autres, les concentrations diminuent de manière significative mais restent au-dessus des valeurs normales.
De plus, un petit prélèvement de sang sera nécessaire pour réaliser le test génétique. Les enfants à qui l'on a prescrit de la colchicine au long cours doivent être soumis à des analyses d'urine et de sang régulièrement aux fins d'observation.
Un échantillon d'urine est analysé pour détecter la présence de protéines et de globules rouges. Pendant les poussées, on peut observer des modifications qui restent cependant temporaires ; des concentrations élevées en protéines dans l'urine sur une plus longue durée pointent vers une amylose. Le médecin peut prescrire une biopsie rectale ou rénale. Pour pratiquer une biopsie rectale, il faut prélever un petit échantillon de tissu de peau au niveau du rectum, ce qui est très aisé. En l'absence d'amyloïde à la biopsie rectale, une biopsie rénale est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Dans le cadre d'une biopsie rénale, l'enfant doit être hospitalisé pendant une nuit. Les tissus obtenus par biopsie sont ensuite examinés pour détecter un éventuel dépôt d'amyloïde.

2.3 Peut-on traiter/guérir cette maladie ?
On ne peut pas guérir la maladie, mais on peut la contrôler grâce à un traitement à long terme à base de colchicine. Cela permet de prévenir ou de diminuer les poussées et de prévenir toute amylose. Si le patient arrête de prendre son traitement, les poussées reprennent et il court le risque de développer une amylose.

2.4 Quels traitements existe-t-il ?
Le traitement de la FMF est simple, peu coûteux et ne comporte pas de médicaments avec des effets secondaires importants, du moment que les doses sont respectées. À ce jour, un produit naturel, à savoir la colchicine, représente le médicament de choix pour le traitement prophylactique de la FMF. Une fois que le diagnostic est posé, l'enfant a besoin de ce médicament à vie. Les crises disparaissent dans 60 % des cas environ en cas d'observance du traitement ; la réponse est partielle pour 30 % des cas et le traitement est inefficace chez 5 à 10 % des autres cas.
Non seulement ce traitement contrôle les poussées, mais il élimine aussi le risque d'amylose. Ainsi, il est crucial pour les médecins d'expliquer constamment au patient et à ses parents qu'il est vital de respecter la posologie. L'observance est très importante. Dans ce cas, l'enfant peut mener une vie normale avec une espérance de vie normale. Les parents ne doivent pas modifier les doses sans consulter le médecin de l'enfant au préalable.
Il ne faut pas augmenter la dose de colchicine pendant une poussée déjà active, car cela serait inefficace. Il convient plutôt de prévenir ces poussées.
Les agents biologiques (biothérapies) sont utilisés lorsque la maladie est résistante à la colchicine.

2.5 Quels sont les effets secondaires des traitements médicamenteux ?
Les parents acceptent difficilement le fait que leurs enfants doivent prendre des comprimés à vie. Les parents sont souvent inquiets quant aux effets secondaires de la colchicine. C'est un médicament sûr avec des effets secondaires bénins, qui disparaissent en cas de diminution de la dose. Les diarrhées représentent l'effet secondaire le plus courant.
Certains enfants ne tolèrent pas la dose prescrite et souffrent de selles fréquentes et liquides. Dans ce cas, il convient de réduire la dose jusqu'à ce que l'enfant la tolère, puis de l'augmenter de nouveau, petit à petit, jusqu'à atteindre de nouveau la dose appropriée. Si le lactose contenu dans le régime alimentaire de l'enfant est réduit pendant 3 semaines environ, les symptômes gastro-intestinaux disparaissent souvent.
Parmi les autres effets secondaires, on retrouve des nausées, des vomissements et des crampes abdominales. Dans de rares cas, le traitement entraîne une faiblesse musculaire. Le nombre des globules périphériques (globules rouges et blancs, plaquettes) peut diminuer occasionnellement, mais revient à la normale lorsque les doses sont réduites.

2.6 Quelle est la durée du traitement ?
En cas de FMF, le traitement préventif est à vie.

2.7 Qu'en est-il des traitements non conventionnels/complémentaires ?
On ne connaît aucun traitement complémentaire de la FMF.

2.8 Quels types d'examen de suivi sont nécessaires ?
Les enfants doivent subir des analyses de sang et d'urine deux fois par an au minimum.

2.9 Combien de temps cette maladie dure-t-elle ?
La FMF est une maladie à vie.

2.10 Quel est le pronostic à long terme de cette maladie ?
Les enfants souffrant de FMF qui se voient administrer de la colchicine à vie à des doses appropriées mènent une vie normale. En cas de diagnostic tardif ou de non-observance du traitement, le risque de développer une amylose augmente, d'où un pronostic défavorable. Les enfants souffrant d'amylose ont parfois besoin d'une transplantation rénale.
Le retard de croissance ne représente pas un problème majeur en cas de FMF.

2.11 Une guérison complète est-elle possible ?
Non, car c'est une maladie génétique. Cependant, un traitement à vie à base de colchicine permet au patient de mener une vie normale, sans restrictions et sans risques de développer une amylose.


3. VIE QUOTIDIENNE

3.1 Quels sont les effets de la maladie sur la vie quotidienne de l'enfant et de sa famille ?
L'enfant et sa famille peuvent être dans une grande détresse avant même que la maladie ne soit diagnostiquée. L'enfant doit être examiné fréquemment en raison de douleurs abdominales, thoraciques et articulaires importantes. Certains enfants subissent même des opérations inutiles suite à une erreur de diagnostic. Une fois que le diagnostic est posé, l'objectif du traitement médical est que l'enfant et sa famille mènent une vie la plus normale possible. Les patients souffrant de FMF ont besoin d'un suivi médical régulier de longue durée. En revanche si l'observance du traitement à base de colchicine est faible le patient court un risque de développer une amylose.
De plus, un traitement à vie représente un problème significatif sur le plan psychologique. Une aide d’ordre psychosocial ainsi que des programmes éducatifs à l'attention des parents peuvent être d'une grande aide.

3.2 Qu'en est-il de l'école ?
Les poussées fréquentes peuvent engendrer un absentéisme scolaire important mais le traitement à base de colchicine corrige cela.
Il peut être utile d'informer le personnel enseignant quant à la maladie, notamment de donner des conseils quant à la marche à suivre pour prévenir les poussées.

3.3 Qu'en est-il du sport ?
Les patients souffrant de FMF, mais prenant un traitement à vie à base de colchicine peuvent pratiquer n'importe quel sport. Le seul problème réside dans les poussées inflammatoires articulaires persistantes, qui peuvent entraîner un déficit de mobilité au niveau des muscles gêner les activités sportives d’endurance.

3.4 Qu'en est-il du régime alimentaire ?
Il n'existe aucun régime alimentaire spécifique.

3.5 Les conditions météorologiques peuvent-elles influencer l'évolution de la maladie ?
Non, elles ne le peuvent pas.

3.6 Peut-on vacciner les enfants ?
Oui, on peut vacciner les enfants.

3.7 Quels sont les effets de la maladie sur la vie sexuelle, la grossesse et la contraception ?
Les patients atteints de FMF peuvent présenter des problèmes de fertilité avant que la colchicine ne soit prescrite mais, après son administration, ces problèmes disparaissent. Les cas de diminution du nombre de spermatozoïdes sont très rares lorsque les doses sont respectées. Les patientes n'ont pas besoin d'interrompre le traitement à base de colchicine pendant la grossesse ni pendant l'allaitement.


 
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